Le contenu de cette page nécessite une version plus récente d'Adobe Flash Player.

Obtenir le lecteur Adobe Flash



 
Union Générale des
Travailleurs de Côte d'Ivoire
Siege Social
Bourse du Travail de Treichville
Adresse
05 BP 1203 Abidjan 05
Téléphones
(225) 21 24 09 78
(225) 21 24 10 12
(225) 21 24 16 95
Fax
(225) 21 24 08 83
Site Web
www.ugtci.org
Email
ugtcisg@yahoo.fr
 

Licenciement de 300 agents à la RTI
Les centrales prêtes à engager le combat juridique
Suite au licenciement de 300 agents intervenu à la RTI, les trois centrales syndicales (Ugtci, Dignité et Fesaci) ont donné leur position.

Vendredi 16 Mars 2012
 

Awa Ehoura, Kpan Victor, Albéric Niango, tonton Bouba, Barthélémy Inabo, Serge Kolia, Eloi Picard Koré, Fernand Dédeh, Dji Ignace Thibaut etc., ont été virés de la RTI le 12 mars dernier. Mais, ce qu'il faut savoir c'est que certains d'entre eux étaient frappés depuis le 11 novembre dernier par la mesure de chômage technique de deux mois renouvelable une fois. Au terme donc de ces quatre mois de pénitence, Aka Sayé Lazare, DG par intérim de la Radiodiffusion et de la télévision a purement et simplement viré certains agents concernés par la mesure mais a ajouté de nouvelles personnes que la première mesure ne touchait pas pourtant. Tout ceci pour atteindre la liste de 300 agents à jeter à la rue. On se souvient que dès la publication de la liste, le SG du Syninfo a dénoncé cette forme de licenciement parce qu'elle foule au pied la législation du travail en vigueur. C'est alors que nous avons approché des centrales syndicales que sont la confédération Dignité, la Fesaci et l'Ugtci. Selon Boga Dago, SG par intérim de la confédération Dignité qui n'est pas passé par quatre chemins pour dire que le licenciement de 300 agents à la RTI est la suite logique de ce qui s'est passé au Port Autonome d'Abidjan(PAA).En d'autres termes le chômage technique était déjà un licenciement qui ne disait pas son nom. Et nous sommes persuadés que d'autres licenciements vont suivre sous cette forme. C'est pourquoi, la confédération Dignité appelle toutes les personnes frappées par la mesure à se rendre à son siège et à prendre contact avec la cellule spécialement mise en place, afin que son organisation engage la bataille juridique qui s'impose. Quant à François Adé Mensah, SG de l'Ugtci, il a dit qu'en sa qualité de syndicaliste, il n'aime pas les licenciements. Parce qu'on ne peut se battre pour créer des emplois pour des travailleurs et dans le même temps trouver des brèches pour qu'ils en sortent. A l'en croire, c'est qu'il ya une contradiction qu'il faut corriger. Mais, ne sachant pas les raisons du licenciement des 300 agents puisque ceux-ci n'étant pas affilés à son organisation, il leur a demandé de prendre contact avec l'Ugtci pour leur éventuelle défense. Pour la Fesaci dont le SG par intérim est Kra Kouamé Félix, elle estime que c'est une triste réalité. Cette mesure est cynique comme d'ailleurs tous les autres licenciements (PAA, SDPC, SOTRA AGEFOR...).C'est un aspect de la panoplie des actes répressifs que les nouveaux pouvoirs ont décidé d'infliger à certaines catégories d'Ivoiriens. Tout laisse à croire que les motifs économiques ou les problèmes de trésorerie ou encore la prétendue diminution des effectifs pléthoriques est de la poudre jetée aux yeux des Ivoiriens. A l'en croire toutes les négociations entreprises par la Fesaci n'ont pas été prises en compte. Au moment où un gouvernement pléthorique et budgétivore est mis en place, avec un premier ministre, ministre de la justice et un président de la République, lui-même, ministre de la Défense, comme dans un régime d'exception régi par la loi martiale, toutes ces mesures apparaissent pour les travailleurs comme la mise en place d'une chape de plomb sur leur pays avec les corollaires qui l'accompagnent : négation des droits élémentaires des travailleurs et des justiciables, ré-endettement inexorable et suicidaire pour l'Etat de Côté d'Ivoire. La bonne gouvernance qu'on a longtemps fait miroiter aux Ivoiriens comme dans un conte de fée devient brusquement un leurre, une désillusion, voire un cauchemar. C'est l'occasion pour nous de lancer encore une fois, un appel pathétique au chef de l'Etat, le président Alassane Ouattara, en lui demandant d'arrêter cette hémorragie sociale et au contraire d'ouvrir sans délai, un dialogue civique et républicain avec tous les partenaires du monde du travail. Car c'est avec tous les Ivoiriens qu'il parviendra à gérer la Côte d'Ivoire.


GAS
 
©Copyright Site Internet de l'UGTCI- Octobre 2007 -Webmaster